Une ressource qui a été extrêmement positive pour moi, pour le parcours qui m'a menée jusqu'ici mais aussi pour mon intégration à Palerme, en Italie et en Europe – car même si je n'ai pas encore la nationalité européenne, je me sens pleinement européenne – a été le programme improvisé par mes professeurs de collège pour m'apprendre l'italien. Un autre facteur déterminant – car il faut soit de la chance, soit des ressources économiques et humaines – a été ma mère et son lieu de travail. Ma mère travaillait en effet dans une maison d'enseignants, et lorsque je suis arrivée en Italie, je suis allée vivre avec elle et elle – avec celle qui est devenue par la suite une tante. Le fait qu'elle soit enseignante et une lectrice passionnée a créé un environnement d'apprentissage stimulant autour de moi ; cela a certainement joué un rôle essentiel dans mon apprentissage de l'italien.